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à jour le
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Site
des fêtes juives
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Traduit de
"Bakodech Penima" de Rav Chalom Ber Gansburg
Après le décès
de la Rabbanit Hayah Mouchka, le Rabbi m'a demandé de changer les serrures
de toutes les portes de la maison, et la serrure de son bureau au 770.
Il a demandé que les nouvelles clés ne soient que pour lui et
pour moi. Le Rabbi gardait dans sa poche[1] un exemplaire
des clés que je lui avais remises.
Le Rabbi m'a demandé de garder également à la ceinture
un exemplaire de ces clés, en plus des exemplaires qui se trouvaient
dans le trousseau dans ma poche "afin que tu ne sois pas enfermé
dehors" (si tu sors sans avoir pris les clés).
Le Rabbi a rajouté que puisque j'aurai les clés sur moi pendant
Chabbath, que je fasse un trou supplémentaire sur chacune des clés,
en me montrant que ses propres clés avaient un trou comme ça,
car "sans cela ça ne va pas".
J'ai fait comme le Rabbi m'a demandé, sur le double qui m'était
destiné et sur le double destiné au Rabbi
(Il est à noter que le bureau du Rabbi porte deux serrures, et les
clés de la serrure d'en bas ne se trouvaient qu'entre les mains du
Rabbi et chez moi)
Note 1: La précision que "Le Rabbi gardait dans sa poche "n'est pas anodine, car le Rabbi rapporte dans ses notes (Rechimat Hayoman) que le Admour Hazaken a demandé à ses enfants de ne rien garder en poche On apprend par ailleurs que le Rabbi précédent gardait des objets en poche.
Il
est autorisé pour les besoins de Chabbath de se servir d'une
clé comme "anneau" ou "boucle" d'une ceinture. Il faut cependant veiller à ce que la clé ne soit pas un pendentif sur la ceinture, mais un des éléments qui en permettent la fermeture. On veillera à ne pas porter cette ceinture sur une autre ceinture. Demandez à votre Rabbin pour plus de précisions. |
Lu dans "Le Chabbat" vol 3 de Rav Shimon Baroukh, Editions Hanna Sadik |