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Site
des fêtes juives
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Les ‘Hassidim
du Rabbi Maharach (Rabbi Chmouel de Loubavitch, 1834 – 1882) vécurent
une longue période difficile, pendant laquelle ils ne purent pratiquement
pas voir leur Maître, du fait de son état de santé.
Le Rabbi Maharach, tout au long de cette période ne quitta sa chambre
que très rarement et, à chaque fois qu’il le fit, il apparut
uniquement pour quelques instants.
Peu avant ‘Hanoukka, on apprit que le Rabbi Maharach assisterait à
l’allumage des bougies, à la synagogue, chaque jour de la fête.
La joie des ‘Hassidim fut immense, puisque la possibilité leur
était ainsi accordée de voir le Rabbi et de passer quelques
temps avec lui.
Les ‘Hassidim se mirent alors à réfléchir : comment
faire en sorte que ces instants passés avec le Rabbi soient les plus
longs possibles, qu’ils puissent prolonger l’allumage afin de
voir le visage de leur Maître ?
Soudain, l’un des ‘Hassidim eut une idée. Il fallait composer
un chant nouveau, sur les mots qui sont lus juste après l’allumage
des bougies, Ha Nérot Halalou, « ces lumières que nous
allumons » et choisir la mélodie la plus lente possible, répéter
les mots chaque fois que cela était envisageable. C’est ainsi
qu’ils pourraient faire durer la présence du Rabbi.
C’est effectivement ce qui fut fait et ce chant apporta aux ‘Hassidim
un merveilleux cadeau, de précieux instants passés en compagnie
de leur Maître. C’est ce chant que les ‘Hassidim ‘Habad
chantent encore, à l’heure actuelle, quand ils allument les bougies
de ‘Hanoukka.