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Les fêtes juives
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Pourim
Quelques notes sur la Méguilah d'Esther.
Chapitre 8


8, verset 8: … et ce qui est scellé du sceau du roi…

Question : Où le Tanakh mentionne-t-il le plus petit boulanger qui soit ?
Réponse : Dans Esther 8, 8 : vena‘htom be-taba‘ath ha-mélekh…
Traduction classique : « … et ce qui est scellé du sceau du roi… »
Variante : « … et le boulanger dans la bague du roi… »
(Le mot na‘htom signifie en hébreu : « boulanger ». Voir notamment Michnah Baba Metsia).


8, verset 14: Les estafettes, montés sur des coursiers rapides partirent sur ordre du Roi, en toute diligence et avec affolement, et l'édit fut publié dans Chouchan la capitale.
Rabbi Chlomoh Alkabets note dans son ouvrage "Manot Halévi" que pour les premières lettres, il est écrit "les estafettes partirent en toute diligence", alors qu'ici il est mentionné "avec affolement".
Tant que l'ordre du jour était d'opprimer les Juifs, cela n'étonnait personne. Tous étaient habitués à ce que les Juifs soient pourchassés. Mais cette fois, lorsqu'il s'agit du bien des Juifs, d'empêcher une persécution, il y a matière à s'étonner, à s'affoler.
Rapporté par Yeinah Chel Torah

8, verset 15: Et Mordekhaï sortit de devant le Roi vêtu d'apparats royaux.
Tant que la victoire des Juifs n'avaient pas été assurée, Mordekhaï s'était refusé toute distinction. C'est seulement après que le Roi eut signé le décret permettant aux Juifs d'anticiper et de frapper leurs ennemis que Mordekhaï sut que le miracle avait commencé, et il accepta de se vêtir princièrement.
(Alcheikh)

8, verset 17: Et dans chacune des provinces et dans chacune des villes où les ordres du Roi et ce décret arrivaient, il y avait pour les Juifs joie et allégresse, festin et jour de fête; Et nombre des gens du pays se faisaient juifs, tant la crainte des Juifs s'était emparée d'eux.
Le Gaon de Vilna fait remarquer que ces gens n'ont pas été acceptés comme convertis, car leur approche était motivée par une recherche d'intérêt, et non une volonté de pratiquer la Torah. C'est pourquoi la Méguilah dit "les gens du pays judaïsaient" et non "se convertirent".
Le Sfat Emet note qu'ils s'habillèrent comme des Juifs, pour se faire passer pour juifs. De là la coutume de se déguiser à Pourim.
Rapporté par Yeinah Chel Torah

8, verset 17: Et nombre des gens du pays se faisaient juifs.
Les peuples de la terre se font juifs.
La notion de "Am Haarets", paysan, symbolise les besoins du corps.
On demande du juif que même dans ses occupations physiques, il exprime sa qualité de juif.
LS

8, verset 17: Et nombre des gens du pays se faisaient juifs.
Une année, durant le festin de Pourim de Rabbi Haïm de Tsanz, apparut un homme connu pour sa légèreté en matière de pratique juive, déguisé en "Rebbe", avec un Shtreimel sur la tête.
Le Rabbi commenta "ainsi est Pourim: n'est il pas dit que nombreux sont les péquenauds qui se déguisent en juifs… "

8, verset 21: Que le Roi autorisait les Juifs dans chaque ville à se rassembler et à se défendre pour exterminer, tuer et détruire tout attroupement de populace dressé contre eux, y compris les enfants et les femmes.
Pourquoi Mordekhaï a-t-il demandé à A'hachveroch l'autorisation de tuer les ennemis, "femmes et enfants"?
Parce qu'il savait que les ennemis allaient se cacher derrière femmes et enfants pour tirer sur les Juifs, et que malgré toutes les précautions il risquait de se trouver des victimes parmi les civils innocents.
C'est pourquoi il a demandé l'accord du Roi pour défendre les Juifs contre leurs ennemis même dans ces conditions.
Entendu de Rav Y Brandt, Sarcelles.

Quelques notes sur la Méguilah d'Esther

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