D'après un article de Chassidout on Line http://www.col.org.il/show_news.asp?23619
Visite guidée des vergers d'etrog de Kfar Habad, près de Lod, avec les propriétaires, Rav Eleazar Garelick et Rav Moché Naparstek.
Les arbres –cédratiers- ont été plantés à partir de pousses de souche calabraise, selon l'usage 'hassidique, depuis une cinquantaine d'années.
L'etrog est un arbre fragile, dont la culture nécessite beaucoup de soins et d'attention. C'est pourquoi certains ont recours à la greffe de branches de cédratier sur un tronc de citronnier ou d'oranger, qui donne un arbre beaucoup plus robuste. Mais les fruits de cette greffe sont des cédrats inutilisables pour la Mitsvah des quatre espèces à Souccot. La seule greffe permise serait de greffer une branche de cédratier donnant de petits fruits sur un tronc de cédratier plus robuste et aux fruits plus gros.

	Dans un premier temps, une équipe de spécialistes repère sur l'arbre les etroguim qui valent la peine d'être gardés. Un second passage permet un examen plus minutieux des fruits, et les etroguim non cachers sont cueillis et jetés, afin de ne laisser sur l'arbre que des etroguim sans défaut.
	Vient ensuite le moment de la cueillette, faite de façon délicate pour ne pas "blesser" le fruit.
	Puis l'etrog est placé dans des caissettes capitonnées, qui seront acheminées dans un atelier
	L'atelier où un nouvel examen encore plus minutieux valide les etroguim à retenir.
	Il est parfois nécessaire de nettoyer prudemment le fruit pour vérifier que les"taches" ne sont que des poussières.
	Un dernier examen ne retient que les etroguim cachers, et les trie en fonction de leur qualité.
	Les Etroguim sont enfin placés dans une boîte et proposés à la vente.
	Mais ce sont les acheteurs qui auront le dernier mot.
	Seul un personnel entraîné et délicat peut effectuer chacune de ces étapes.