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des fêtes juives
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Sefer Ha'hinoukh, le Livre des Commandements
Mitsvah 285, Mitsvah du Loulav
a) La Torah
nous ordonne de prendre en main, le premier jour de Souccoth, un ensemble
de 4 plantes, un Etrog (cédrat), un Loulav (branche de palmier), Hadassim
(myrte), Aravot (branche de saule). Ainsi qu'il est dit (Vaykra 23:40) "vous
prendrez le premier jour le fruit de l'arbre Hadar, des branches de palmier,
des rameaux de l'arbre Abot et des branches de saule".
D'après la tradition, Hadar désigne le cédratier, Kapot
Temarim - branches de palmier, étant écrit sans Vav est un singulier
signifiant qu'on ne prendra qu'une branche de palmier.
b) Nous
avons souvent dit que l'homme se façonne, se perfectionne par ses actes:
ses méditations, ses intentions sont en quelques sortes façonnées
par ses mains pour le bien et pour le mal. Puisque D.ieu a voulu accumuler
nos mérites, il a multiplié pour nous les Mitsvoth afin de façonner
notre personnalité par l'exercice régulier de celles-ci.
Pour nous habituer à Le servir en pureté, Il nous a ordonné
de mettre les Téfilin, que nous devons porter face à notre cœur
et face à notre cerveau, sièges de notre intelligence et de
notre volonté. Par cet acte répété chaque matin,
le juif concentre ses pensées vers D.ieu et s'efforcera ensuite dans
la journée d'agir selon la justice et l'équité.
La Mitsvah du Loulav et des trois espèces qui l'accompagnent procèdent
de la même idée.
(…)
L'Etrog ressemble au cœur, et son choix doit nous apprendre à
subordonner à D.ieu nos désirs et notre volonté.
Le Loulav ressemble à la colonne vertébrale, qui soutient tout
le corps, et vient nous apprendre à dresser notre corps au service
de D.ieu.
Les feuilles de myrte nous rappellent les yeux, et nous mettent en garde de
ne pas nous laisser égarer par nos yeux lors de nos débordements
joyeux.
Enfin, les feuilles de saules ressemblent aux lèvres. Or, c'est avec
les lèvres que l'homme achève ce qu'il veut entreprendre pour
nous enseigner que l'on doit mettre un frein à nos lèvres, veiller
à nos paroles et craindre D.ieu jusque dans nos moments les plus joyeux.
Sefer Ha'hinoukh,
le Livre des Commandements, d'après la traduction de Robert Samuel,
Keren Hasefer vehalimoud