Mise
à jour le
|
||||||||||
Site
des fêtes juives
|
Quelques semaines avant Roch Hachana,
le Baal Chem Tov commença à étudier avec son beau-frère
Reb Wolf Kitses les Kavanoth (intention profonde) des sonneries du Choffar.
Il lui conseilla d'en noter les grandes lignes sur un papier qu'il consulterait
juste avant de sonner du Choffar, afin de mieux les retenir.
Lorsque le moment solennel fut arrivé Reb Wolf se rendit compte que
le papier avait disparu. Il en fut tellement tourmenté qu'il oublia
tout ce qu'il avait appris. Aucune des intentions profondes qui devaient accompagner
le son du Choffar ne lui venait en tête.
Il en fut brisé et c'est en pleurant qu'il porta le Choffar à
sa bouche. Il n'avait plus qu'une seule idée en tête: sonner
du Choffar parce que la Torah l'a demandé.
A la fin de l'office il s'approcha du Baal Chem Tov, qui le consola. "Un cœur
brisé et affaibli, D.ieu ne le repousse pas (Psaumes 51,19)".
Il compte devant D.ieu plus que toutes les Kavanoth et devant lui toutes les
portes s'ouvrent, car les portes par lesquelles rentrent les larmes d'un cœur
brisé ne sont jamais fermées, lorsque le cœur s'ouvre, toutes
les portes du ciel s'ouvrent sans qu'on ait besoin d'un mot supplémentaire.
Mais saches qu'il faut pleurer à bon escient: seulement pour D.ieu,
sans y mêler d'arrières pensées personnelles.